La dissertation
La présentation de la copie de dissertation est soignée : propre, aérée, elle rend manifeste un ordre : approche, parties, paragraphes distincts, bilan.
L’introduction analyse la formulation du sujet, en définit les termes importants et surtout formule la difficulté soulevée par ce sujet, dans sa spécificité. Cette problématisation peut adopter la forme d’une alternative présentant deux options insuffisantes, non satisfaisantes, ou celle d’une exigence qui ne peut être satisfaite, ou encore celle d’une contradiction explicite. Au mieux, les enjeux, c’est-à-dire les conséquences d’une prise de position en faveur d’un principe ou de l’autre, doivent être identifiés.
Au terme de l’introduction, la démarche doit être présentée : le plan doit être annoncé explicitement. On peut ici procéder par opposition de principes ; la solution n’est qu’évoquée, ou formulée dans sa généralité, afin de ménager l’intérêt du développement.
L’essentiel est sans doute de s’approprier le problème, de le traiter par soi-même, au nom de tous : s’engager dans la réflexion, c’est se convaincre que la question est adressée à un esprit. Le rédacteur de la copie est censé se prononcer par lui-même : définir son rapport au monde de façon générale et réfléchie. Il ne présente pourtant pas une position pour lui-même : indépendante de son intérêt, la thèse qu’il soutient est réputée valoir pour tous. S’exprimant donc par soi-même et non pour soi-même, on explicite donc la perspective conçue comme la meilleure pour tous.
II est requis de témoigner d’une technicité : utiliser des distinctions conceptuelles classiques en philosophie (repères, par exemple), manifester une connaissance élémentaire de quelque(s) courant(s) théorique(s), présenter des références. Ces dernières, lorsqu’elles sont données sous forme de citations, n’ont pas valeur de démonstration : c’est leur utilisation pour le propos, la valeur argumentative qui en est tirée pour la réflexion qui en font la qualité.
Le devoir présente plusieurs positions (au moins deux) ; il s’efforce de faire droit à chacune, de reconnaître sa validité, fut-elle relative. II convient de distinguer, si possible, l’origine historique, l’ampleur et le statut de chaque position. Plusieurs arguments viennent à l’appui de chaque thèse.
Idéalement, la dissertation présente une synthèse qui établit la validité relative de chaque position, en définissant par exemple son domaine d’application légitime. Au mieux, on énonce un moyen de concilier les principes dont l’opposition avait d’abord paru irréductible. On peut aussi identifier un présupposé du sujet, ou du traitement qui en a été fait, dont la remise en cause permet de faire progresser, voire de conclure la réflexion.
La dissertation est organisée de façon à faire apparaître une progression : chaque position présentée est censée améliorer la précédente en l’amendant ou la précisant. La progressivité est manifestée par des transitions qui mettent en évidence la nécessité de dépasser les propos antérieurs.
La conclusion présente au moins un bilan de l’investigation. Elle reformule la position adoptée par le rédacteur. Elle présente moins un résultat qu’une mise en perspective de la démarche. Au mieux, elle témoigne des limites de la thèse adoptée. L’évocation, voire l’explicitation de ces limites, de leur dépassement, peut alors constituer un ultime paragraphe.
De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Dissertation. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi.
Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Dissertation. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi. Par ailleurs. Par conséquent. De plus. Ainsi.